Benghazi
C’est dans une salle de sport ordinaire de Benghazi en Libye, que Fathia Al Amamy prépare sa première compétition internationale de Bodybuilding.
Dans ce pays conservateur où les femmes ne sont pas les bienvenues dans les salles de sport fréquentées par les hommes, elle est la seule silhouette féminine tolérée ici.
L‘été prochain, défendra les couleurs de son pays au concours international de bodybuilding de Biélorussie.
“ Je suis la première championne en Libye, grâce à Dieu. J’ai participé pour la première fois à une compétition en 2012, lors de la finale de la région orientale. Et la deuxième fois, c‘était au championnat en mars 2017, il y aura un autre championnat en Libye en octobre. Et j’irai maintenant représenter la Libye en Biélorussie cette année pendant le Ramadan, si Dieu le veut “, a déclaré Fathia Al Amamy.
Pour permettre à cette athlète de 48 ans d’attaquer ce premier rendez-vous international dans de bonnes conditions, son entraîneur sollicite le soutien du mouvement sportif libyen.
“ Nous espérons que le syndicat sportif libyen soutiendra cette femme. Même si c’est seulement en l’encourageant, en lui offrant de bons vêtements et de la nourriture ou même des mots positifs, parce que vous savez comment les choses sont dans le pays, donc j’espère qu’elle sera encouragée, afin qu’elle soit motivée à faire mieux “, a indiqué son entraîneur Mohamed Al-Waseea.
Fathia était elle-même entraîneur avant de se laisser convaincre par ses amis et sa famille de se lancer dans la compétition. . Elle sera la seule femme de la délégation libyenne, qui sera composée d’une vingtaine de membres.
01:48
Sénégal : la lutte contre l'immigration clandestine s'accentue
01:04
Eliminatoires CAN 2025 : le Nigeria gagne sur tapis vert contre la Libye
01:09
CAN 2025 : les Super Eagles de retour au Nigeria sans jouer en Libye
01:02
ONU : la Chine appelle au retour de la stabilité en Libye
00:59
Libye : la CPI publie des mandats d'arrêt contre 6 membres d'une milice
Aller à la video
L'UE "inefficace" face aux migrants d'Afrique, selon la Cour des comptes